jeudi 26 février 2015

bagan : la cité des temples

 Nous nous sommes retrouvés à Bagan grâce aux dires enjoués de nombreux travellers. Bagan est un lieu de culte, ce qui aurait pu nous en éloigner pourtant nous avons succombé à ces 3200 temples survivant d'un passé chaotique. Pour apprécier cette plaine de 27m2, nous avons enfourché nos vélos pendant 2 jours. Malgré une certaine similitude entre eux, chaque monument est unique, on ne se lasse pas de les comparer, de les contempler. Leurs intégrations dans le paysage devraient inspirer les urbanistes pour embellir nos campagnes.
Nous quittons ce pays avec le regret de laisser ses habitants si gentils et généreux mais cette expérience birmane nous donne des ailes pour explorer à nouveau, d'autres contrées éloignée  
Banderole pour la fête du général Aung Saan : c'est le Chianamyar





samedi 14 février 2015

la descente du fleuve Ayarwady

Nous partons de Bamaw, petite ville à 40 km de la frontière chinoise. Elle est investit comme tout l'état Kachun par la Chine.


Nous prenons un speed bout,  20 km/h de moyenne pour descendre ce fleuve majestueux sur plusieurs jours avec comme étape, Shewgu  un village de potiers, Katha et Shewbo.













Nous avons passé 5 jours sur ce fleuve mythique et nous avons été transporté par la beauté des paysages, la gentillesse des Birmans et leurs rythmes de vie ancestrale.























Mandalay

Nous voici à Mandalay et sa colline mythique !
La légende veut que le bouddha ait gravi la colline de Mandalay et prophétié la création d'une prestigieuse cité au pied de cette colline en l'an 1857 de notre calendrier. C'est ainsi qu'elle devint la nouvelle capitale birmane jusqu'à l'arrivée des anglais.
Plus humblement, nous avons gravi ces 650 marches et admiré la cité coiffée du fleuve Ayarwady.
Après quelques jours de découverte, nous décidons de remonter au nord par le train couchette jusqu'à Myitkyina.  Le départ était prévu à 13h, le train ayant 5h de retard nous avons pu assister à un déplacement d'une bonne cinquantaine de bagnards enchaînés les uns aux autres par la cheville. Il s'agissait probablement pour une bonne partie d'entre eux de prisonniers politiques. Peut être que les prochaines élections changeront tout cela. Un  peu partout, dans les commerces, les lieux de passages, des photos de Aung San Suu Kyi trônent à côté du général, son père, qui a libéré la Birmanie des anglais.
Arrivée à Myitkyina, après 10h de retard, nous avons eu une  bonne surprise. L'itinéraire que nous devions emprunter en bateau sur le fleuve Ayarwady est interdit aux étrangers en raison d'une rébellion entre les Kachuns et la junte. Nous décidons de contourner le problème en redescendant plus bas.
Myitkyina fut quand même l'étape décisive pour nos cheveux.